lundi 9 mars 2015

San Pedro de Atacama

J'ai quitté Santiago ce matin pour rejoindre San Pedro de Atacama. Le voyage se fait par avion jusqu'à Calama, puis par la  route sur cent vingt kilomètre.
La visibilité était telle qu'on voyait très nettement  le désert et la cordillères des Andes depuis l'avion
Talca est une ville minière du nord, qui au XIX siècle faisait partie du Pérou et a été conquise par le Chili au cours de la guerre du Pacifique. Tout ce que j'ai vu de la ville c'est des cabanes de mineurs minuscules, posées en plein désert. La principale production minière est le cuivre, mais il y a aussi de l'argent et de l'or. On est déjà à deux mille mètres d'altitude.
La route pour aller à San Pedro est toute droite jusqu'à la cordillère de sel (le tracé de la route a été facile), en traversant, me dit-on le désert le plus aride du monde. Je ne sais pas si c'est vrai, mais il est effectivement difficile de faire mieux dans le genre.
La cordillère de sel, comme son nom permet de le présager,est blanche. On monte au col sans vraiment s'en rendre compte. De l'autre côté le paysage change et par illusion optique on croit voir un immense lac, mais ce n'est que le reflet de la montagne. La route est  traître et descend plus qu'il n'y parait. Le chauffeur m'indique que nous traversons la cuvette de la mort et effectivement on voit des épaves de véhicules des deux côtés de la route avec des croix par-ci par-là. Ce n'est pas la soif qui les a tués mais l'excès de vitesse dont on ne se rend pas compte.
San Pedro de Atacama est une sorte d'oasis relative dans le désert (ça reste assez sec), qui vit de la mine et des touristes. Les rues sont en terre battue et on se croirait vraiment dans le décors d'un film de Sergio Leone.





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