Le bateau doit arriver aujourd'hui à Caucedo, port de Saint
Domingue et
repartir demain matin pour Carthagène en Colombie. Nous avons quelques
heures de retard, ce qui annule la ballade prévue à Saint Domingue. Peu
importe, je n' ai même plus envie de quitter le bateau. C' est une bulle
coupée du monde.
Avant hier, j ai eu droit a une visite de la salle des machines,
totalement impressionnante. Un véritable décor à la Jules Vernes. Tout
est impeccablement propre, pas une tache d' huile, et peint en vert.
Quatre moteurs en ligne d' une dizaine de mètres de long qu on découvre
du haut d une passerelle. Un arbre énorme transmet le mouvement à une
seule hélice . Le tout est a cinq niveaux en dessous du pont. En
soulevant une trappe on voit le fond de la quille. Le vacarme des cinq
moteurs est assourdissant et il fait 30 degrés de température. Rude
conditions de travail pour les mécaniciens.
repartir demain matin pour Carthagène en Colombie. Nous avons quelques
heures de retard, ce qui annule la ballade prévue à Saint Domingue. Peu
importe, je n' ai même plus envie de quitter le bateau. C' est une bulle
coupée du monde.
Avant hier, j ai eu droit a une visite de la salle des machines,
totalement impressionnante. Un véritable décor à la Jules Vernes. Tout
est impeccablement propre, pas une tache d' huile, et peint en vert.
Quatre moteurs en ligne d' une dizaine de mètres de long qu on découvre
du haut d une passerelle. Un arbre énorme transmet le mouvement à une
seule hélice . Le tout est a cinq niveaux en dessous du pont. En
soulevant une trappe on voit le fond de la quille. Le vacarme des cinq
moteurs est assourdissant et il fait 30 degrés de température. Rude
conditions de travail pour les mécaniciens.
Le soleil est devenu extrêmement brulant et la mer a repris
son calme.
Il y a toujours du roulis parce que le capitaine a fait accélérer l
allure pour rattraper notre retard. Le dit retard provient du fait que
nous avons fait un grand détour pour éviter une zone de turbulence. Je
ne vais pas m' en plaindre.
Nous avons traversé de grandes zones de pollution avec des plaques
marron huileuses a la surface de la mer.
Il y a toujours du roulis parce que le capitaine a fait accélérer l
allure pour rattraper notre retard. Le dit retard provient du fait que
nous avons fait un grand détour pour éviter une zone de turbulence. Je
ne vais pas m' en plaindre.
Nous avons traversé de grandes zones de pollution avec des plaques
marron huileuses a la surface de la mer.
Bernard,
RépondreSupprimerJe vois que tout va bien à bord ! Tu n'as pas eu à rejoindre le canot de sauvetage à la nage, le couteau suisse entre les dents ! J'espère au moins qu'il t'est utile dans des circonstances moins extrêmes !!!
François
je viens de lire ton périple, bien intéressant et si bien écrit. Tout va très vite, déjà reparti de cette première escale, tu approches doncde Panama !
RépondreSupprimeret les photos permettent de mieux te suivre; j'ai une question : la cabine et le mess se situent dans quelle partie du bâteau : la partie blanche qui s'élève au dessus du pont ou ailleurs ?
ET