lundi 6 avril 2015

Le retour

Je suis rentré de Puerto Natales à Punta Arena, puis de là à Santiago et enfin à Paris, via Madrid.

La route de Puerto Natales à Punta Arena, 250 kilomètres, est tracée toute droite à travers la pampa. De part et autre des immensités d'herbe jaune, en fond de décor la sierra enneigée et la route qui se perd au fond de l'horizon. Quelques troupeaux de moutons ou de vaches parsemés ici ou là.

Le car roule précisément à 99 km/h. Dans tous les cars de ligne chiliens un tableau d'affichage indique en permanence la vitesse et le nom du chauffeur. Les passagers sont invités à la délation si le car roule trop vite.

De temps en temps un arrêt en rase campagne. Un passager monte ou descend au milieu de nulle part.
La route s'appelle "route du bout du monde". Les villages sont rares, peut-être trois ou quatre sur tout le trajet, juste quelques maisons sur le bord de la route.

Le car a été arrêté par un immense troupeau de moutons qui traversait la route. Les ganaderos à cheval, vestes à carreaux, chapeaux de cow-boys (ce qu'ils sont) et bottes à éperons pressent les bêtes, qui protestent, à accélérer le pas.

Lorsque l'avion a décollé de Santiago, il s'est dirigé vers le nord-est et a survolé la cordillère des Andes. On ne pouvait pas rêver plus belle vision pour terminer le voyage.        

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